La lettrine est un peu datée, mais elle a tendance à revenir dans certaines publications. Bien maîtrisée, elle donne un côté classique aux mises en page.
Un peu de contexte
Une lettrine est une lettre (rarement plusieurs) placée en début d’un texte. Souvent décorée, voire très illustrée, elle est d’une taille supérieure au texte courant. Son origine remonte aux moines copistes du Moyen-Âge qui ornaient leurs enluminures de lettrines. Elles étaient de couleurs différentes et incluaient parfois, dans les cas les plus créatifs, des personnages ou des créatures existantes ou mythologiques.
De nos jours, la lettrine est plus classique. Il s’agit principalement d’une seule lettre de trois à quatre lignes de haut, dans une police et une couleur différente du reste du texte.
Créer une lettrine
Sélectionnez la première lettre de votre paragraphe. Dans les palettes à gauche, cliquez sur l’onglet Paragraphe. Si celle-ci n’apparait pas, affichez-la en allant dans le menu Fenêtre > Paragraphe.
Dans cette palette, repérez la rubrique Nombre de lignes en lettrine. Utilisez la flèche haut pour augmenter le nombre de lignes occupées par cette lettre sélectionnée.
À droite, la rubrique Un ou plusieurs caractères en lettrine permet d’étendre la lettrine. Ici, nous nous restreignons à une seule lettre.
À présent, changez la police de la lettre pour bien la démarquer. J’ai utilisé la fonte gratuite Bombaya que vous pouvez télécharger par ici.
Modifiez également la couleur si nécessaire. Vous remarquez que la lettre va mordre sur les caractères en dessous et qu’elle est trop proche des lignes à sa droite. Sélectionnez la lettrine et augmentez l’approche entre les caractères.
Les éléments de la lettrine qui touchent le texte en dessous sont après la ligne de base. Pour essayer de corriger cela, cliquez sur l’icône de menu en haut à droite, dans la palette Paragraphe. Sélectionnez Lettrine et styles imbriqués.
Dans la fenêtre qui s’ouvre, cochez la case Échelle de jambage inférieur. Cela ne règle pas totalement le problème, mais c’est plus acceptable.
Le résultat est satisfaisant. Ensuite, libre à vous de jouer avec le nombre de lignes.
Le texte utilisé ici est tiré de L’Iliade d’Homère, un ouvrage du domaine public.
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